Face aux changements démographiques tant au niveau de la population (vieillissement) que de la médecine générale (pénurie de soignants); mais aussi face aux défis liés aux pathologies chroniques, à la multimorbidité; aux prises en charge nécessaire de la population dans une approche plus large (expériences liées au COVID-19): un nouveau modèle de prise en charge en première ligne est nécessaire. Quatre questions ont été posées au groupe de réflexion:
- Qu’attend-t-on d’un cabinet de première ligne? Quel paquet de soins un (cabinet de) médecine généraliste doit-il offrir sur la base d’une responsabilité définie pour des soins de médecine générale fondés sur des données probantes?
- Quels profils doivent être présent au sein de ce cabinet, y compris les profils de soutien?
- Comment la relation avec le patient doit-elle être développée?
- Quel modèle de financement alternatif et mixte faut-il y greffer? Comment faire en sorte que ce modèle de financement offre un bon équilibre entre la liberté (afin que, par exemple, les médecins généralistes puissent faire appel à du personnel de soutien aux soins) et la responsabilité du paquet de soins? Comment faire en sorte que ce modèle de financement renforce à la fois le niveau micro et le niveau méso (niveau locorégional, gestion de la population, etc.).