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Prescription papier, sur internet, via une application ou directement sur son e-ID, c’est la nouvelle habitude à avoir dans vos cabinets. Pour que ceci se déroule au mieux, l’Association Pharmaceutique Belge (APB) et le Collège de Médecine Générale (CMG) attirent votre attention sur certains principes ou problèmes qui pourraient survenir dans ce nouveau système.
Depuis le 15 septembre dernier, nous sommes entrés dans une phase essentielle de la dématérialisation de la prescription chez les médecins généralistes. Cela signifie un gain de temps, une autonomie plus marquée pour le patient et une meilleure évaluation de l’observance thérapeutique. Mais sur le terrain, ceci va indéniablement entraîner des bouleversements. Médecins prescripteurs et pharmaciens dispensateurs vont devoir faire preuve de compréhension respective afin de continuer à assurer un service optimal à la population. C’est pourquoi l’Association Pharmaceutique Belge (APB) et le Collège de Médecine Générale (CMG) soutiennent le trajet de dématérialisation et souhaitent que la transition se passe au mieux. Cependant, nous attirons l’attention des médecins généralistes et des pharmaciens sur certains principes ou problèmes qui pourraient survenir dans ce nouveau système et les moyens de les éviter autant que possible.
Un webinaire sur la dématérialisation de la prescription électronique est disponible et peut être visionné par ici.
Aujourd’hui, le médecin généraliste peut (mais ne doit pas) déroger à l’obligation d’imprimer la preuve papier des prescriptions électroniques à condition que le patient ait donné son accord ou l’ait demandé. Celui-ci peut désormais choisir la manière dont il reçoit son ordonnance :
Tant les médecins généralistes que les pharmaciens soutiennent cette dématérialisation de la prescription. Cependant, il faut souligner que la preuve de prescription papier reste une valeur sûre qui évite toute entrave à la continuité des soins. À ce propos, nous souhaitons attirer votre attention sur plusieurs points importants :
Pour rappel, le lien thérapeutique avec un pharmacien est créé dès que le celui-ci lit la carte e-ID d’un patient lors de son passage en pharmacie et est valable 15 mois à partir de ce moment.
D’ici la fin de l’année, il est prévu que le patient puisse donner un mandat de manière électronique à une personne de confiance pour aller chercher les médicaments prescrits.
L’asbl Recip-e recommande de continuer à fournir une preuve de prescription sur papier aux patients « non numériques ». Si le patient est suffisamment familiarisé avec le numérique, il lui appartient d’opter ou non pour une prescription dématérialisée. « En votre qualité de médecin, vous devez alors vous assurer que le patient sait comment consulter la prescription électronique et comment retirer les médicaments avec cette prescription », détaille Recip-e.
Moyennant ces quelques recommandations, nous sommes convaincus que la transition pourra se dérouler au mieux entre les patients, les médecins généralistes et les pharmaciens.
Le Collège de Médecine Générale et l’Association Pharmaceutique Belge
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