Questions et réponses sur la Covid-19

[Mise à jour : 29 septembre 2022]

En cette période de pandémie Covid-19, le Collège de Médecine Générale a mis en place des FAQ afin d’apporter des réponses aux questions que se posent les médecins généralistes. Qu’il s’agisse de la vaccination ou de la prise en charge des patients à domicile, nous nous efforçons d’apporter des réponses claires et simples.

Vous trouverez ici des réponses aux questions les plus fréquemment posées par des médecins généralistes. Elles sont complétées et mises à jour régulièrement.

Mises à jour régulières de nos réponses

Les réponses sont courtes et non exhaustives car elles se veulent une aide en consultation. Des références sont ajoutées pour certaines questions afin d’aller plus loin ou de fournir de l’information aux patients qui en demandent.

Tout ce qui est décrit ici pourrait être modifié en fonction des défis logistiques (délais de livraison, etc.) et de l’évolution de l’épidémie.

Les questions mises à jour le plus récemment sont signalées avec cette icône : 💡

Vous ne trouvez pas de réponse à votre question ? Posez-la nous ci-dessous.

Table des matières

La vaccination contre la Covid-19

Les différents vaccins et leur administration

Le booster automnal 2022

Vérifié le 29.09.22

Le but est de protéger les populations fragiles, qui sont plus à risque de développer des formes sévères de Covid-19. La vaccination montre son effet principalement la réduction du risque de développer une forme grave ou d’être hospitalisé. C’est pourquoi cette campagne d’automne vise les publics plus fragiles : personnes immunodéprimées, personnes de plus de 65 ans, personnes vivant en institution, personnes de 50-64 ans présentant un facteur de risque, femmes enceintes. Les professionnels de la santé peuvent aussi bénéficier de ce booster en priorité car ils sont très exposés et leur vaccination participe à la protection des personnes plus fragiles.

Vérifié le 29.09.22

Minimum 3 mois, idéalement 6 mois.

Vérifié le 29.09.22

Minimum 15 jours, idéalement 3 mois.

Au point de vue organisationnel, la dose du vaccin peut être administrée au minimum 15 jours après une infection au Covid. Cette possibilité n’est pas à confondre avec le délai optimal qui est de 3 mois dans la mesure où une infection Covid agit comme une dose (de rappel) de vaccin.

Vérifié le 29.09.22

  • Personnes de 65 ans et plus ;
  • Personnes immunodéprimées ;
  • Personnes vivant en institutions (MR, handicap, santé mentale) ;
  • Professionnels de la santé ;
  • Personnes avec facteurs de risque (comorbidités)
  • Femmes enceintes
  • Personnes de 50 à 64 ans (dans un second temps). À Bruxelles, toutes les personnes de plus de 18 ans sont invitées à se faire vacciner à partir du 1er octobre.

Vérifié le 29.09.22

  • Inscription : Sur Q-Vax et BRUVAX pour les personnes concernées.

Vérifié le 29.11.21

En cas de test Covid positif, un vrai booster vaccinal est recommandé, 15 jours après la PCR+ ou 15 jours après la guérison de l’infection.

Vérifié le 29.09.22

Vérifié le 29.09.22

Il devient parfois difficile de compter ! Les personnes immunodéprimées ont reçu 3 doses en vaccination de base et déjà un booster. Ils en sont donc à leur 5e dose à cet automne. L’essentiel est de respecter les délais minimaux (et si possible optimaux) entre les doses.

Vérifié le 29.09.22

D’après certaines observations, les arguments vont dans le sens d’une diminution des effets secondaires après chaque nouvelle dose de vaccin. Plus on avance dans les doses de vaccins, moins on a de risque d’avoir des effets secondaires bénins de la vaccination.

Vérifié le 29.09.22

L’objectif du booster est de diminuer les risques de développer une forme grave de Covid et d’être hospitalisé. L’efficacité est clairement démontrée pour cela. Le vaccin n’a pas (plus) pour objectif d’empêcher une forme légère de la maladie ou de limiter la contagion.

 

De plus, beaucoup de personnes qui ont refait la Covid avaient été vaccinées il y a plus de  6 mois. Il est devenu clair que l’efficacité du vaccin diminue nettement au-delà de ce délai.  La revaccination permet de se protéger contre les risques mentionnés (formes grave) probablement pendant 4 à 6 mois.

Vérifié le 29.09.22

Le vaccin bivalent de Pfizer est disponible dans les centres et lieux de vaccination pour les rappels/boosters. Il contient l’ARNm codant pour la protéine S de la souche originelle de Wuhang et pour la protéine S du variant Omicron BA.1, en quantité équivalente (15 mcg de chaque). La réponse en termes d’anticorps est plus importante avec le vaccin bivalent qu’avec le vaccin original chez les personnes infectées par le BA.1 et très bonne aussi pour une infection par le variant Omicron BA.5. 

Pour la primo-vaccination, il faut utiliser le vaccin original, qui seul a été testé dans cette indication. Le vaccin bivalent n’a été testé et approuvé que pour les rappels de vaccination.

Vérifié le 29.09.22

Notre système immunitaire fait face tous les jours à des dizaines de microbes. Les vaccins constituent une présentation particulière d’antigène microbiens, qui stimulent notre système immunitaire tout comme il l’est par des microbes naturels. Les vaccins n’empêchent pas notre système immunitaire de réagir, au contraire, ils l’entraînent et le préparent à réagir plus vite puisqu’il aura déjà rencontré les protéines de certains microbes.

Vérifié le 29.09.22

Oui et non.

Toute infection résulte de l’interaction entre la virulence de l’agent pathogène, l’immunité de la personne infectée et son terrain (p. ex. diabète…).

  • Le virus de la Covid peut avoir changé entre deux infections (variants) et être plus contagieux et/ou plus virulent.
  • L’immunité reste active, même si elle diminue avec le temps. /!\ le taux d’anticorps ne reflète que l’immunité humorale, l’immunité cellulaire n’est pas mesurable et demeure sans doute plus durablement, même si elle agit moins vite en cas d’infestation microbienne).
  • Le terrain peut changer : fatigue, autre infection, apparition d’un facteur de risque (diabète, hypertension, cancer, maladie inflammatoire…), traitement modifiant l’immunité
Contenu de va-et-vient

Autres

Vérifié le 29.09.22

Oui. Ces vaccins ciblent des microbes différents, il faut donc recevoir les trois pour être protégé contre ces agents pathogènes particulièrement présents en hiver.

Les populations visées par ces trois vaccins se recouvrent en grande partie (cf. infra). Il est conseillé de vérifier l’état vaccinal des patients lors de la vaccination antigrippale (Covid et pneumocoque).

 

Vérifié le 29.09.22

Points communs de ces vaccins :

  • Ils protègent tous les deux contre des infections virales qui nous menace cet hiver encore,
  • la protection conférée par le vaccin est de courte durée (quelques mois)
  • ces virus mutent, régulièrement mais légèrement, de sorte qu’un vaccin élaboré avec la souche précédente confère une immunité intéressante.
  • les deux vaccins peuvent être injectés lors de la même consultation en deux sites distincts.

Vérifié le 29.09.22

Oui. Le vaccin antipneumococcique peut être administré en même temps que le vaccin grippe et que le vaccin Covid. Il vaut la peine de vérifier si vos patients en ont déjà bénéficié.

Vérifié le 29.11.21

Plus aucun délai minimum n’est requis. Les deux vaccination peuvent se faire simultanément (dans le bras Droit pour la CoviD, et dans le bras Gauche pour Grippe) pour tout le monde. 

 Dans son dernier avis, le CSS estime disposer d’un recul suffisant pour ne plus devoir observer ce délai de deux semaines, une période initialement prévue pour pouvoir distinguer correctement quel vaccin a provoqué des effets indésirables. « Le CSS estime que la vaccination simultanée avec des vaccins autres que celui contre la grippe saisonnière est également possible ».

Plus d’infos : Dans cet avis du CSS.

Vérifié le 29.11.21

L’injection d’une dose de rappel ou « booster » est nécessaire pour augmenter l’efficacité des vaccins en terme de protection contre les infections/contaminations. 

Vérifié le 29.11.21

Il n’est ni nécessaire ni utile de doser les anticorps anti-Covid pour s’assurer que la personne est bien protégée car : les ACs dosés par nos laboratoires dosent les ACs (naturels) développés en cours de maladie. Les ACs développés après vaccination n’étant pas strictement identiques à ceux développés en cours de maladie, les résultats des tests de laboratoire risquent d’être faussés. Un taux faible d’AC (immunité humorale) ne signe pas nécessairement une protection insuffisante contre la maladie car l’immunité cellulaire (mémoire immunitaire) peut suppléer.

Bon à savoir : les ACs développés après vaccination sont plus efficaces contre le Covid et certains variants que ceux développés en cours de maladie. C’est pour cela que le CSS persiste à recommander 2 doses de vaccin même chez les personnes ayant été atteintes par le Covid.

Vérifié le 14.05.21

Voici une vidéo pédagogique sur la théorie des vaccins ARNm (9 minutes).

Vérifié le 28.06.21

  1. Plus le virus circule et se multiplie, plus il y a risque d’émergence de variants.
  2. Si une personne infectée par le Covid (version 2020) risquait d’en contaminer 3 autres (R0=3), une personne infectée par le variant alpha ou delta risque d’en contaminer 4 (R0=4).
  3. Plus le Ro est élevé, plus le pourcentage de la population à vacciner pour atteindre l’immunité collective est élevé (on parle actuellement de 80%).

Stratégie vaccinale et planning de vaccination

Stratégie globale

Vérifié le 30.11.21

Afin de combattre le virus et limiter la propagation de l’épidémie, les gestes barrières restent indispensable pour l’ensemble de la population, vaccinée ou pas. Les vaccins n’étant pas efficaces à 100 %, le risque d’être exposé au virus et de le transmettre est toujours présent, même lorsqu’on est vacciné. 

Plus d’infos : Consultez le résumé des mesures ici.

Vérifié le 25.03.21

À voir dans les mois qui viennent en fonction de la proportion des variants en circulation.

Vérifié le 25.03.21

Oui, 70% de la population totale. Les moins de 18 ans constituant environ 20% de la population, l’objectif est donc de vacciner 88% de la population de plus de 18 ans.

Communication et informations

Des médecins

Vérifié le 29.09.22

La crise Covid a mis en lumière plus que jamais l’ampleur et la vitesse à laquelle se partage une information, parfois fausse. Dans un contexte de pandémie et de vaccins mis en circulation rapidement, des questions se sont légitimement posées et les réponses apportées n’étaient pas toujours fiables. Pour faire le tri et enrayer la propagation des fausses informations, l’OMS a rédigé un document listant 7 conseils pour repérer les informations fausses ou trompeuses.

  • Évaluer la source,
  • Identifier l’auteur,
  • Lire plus loin que le titre,
  • Vérifier la date,
  • Être conscient de nos préjugés avant de lire l’article,
  • Examiner les informations présentées pour étayer l’information,
  • Consulter un vérificateur d’informations.

Vérifié le 26.03.21

Les phases d’expérimentation se sont enchainées rapidement sans latence, voire se sont chevauchées ; les étapes administratives ont été accélérées ; la production a été lancée avant d’obtenir l’autorisation de mise sur le marché. Le nombre de personnes incluses dans les études est très important et constitue un gage de qualité. La validation par l’Agence européenne du médicament (EMA) constitue un autre gage de qualité.

Plus d’infos : Sur le site de l’AFMPS.

Vérifié le 26.03.21

Oui. Habituellement, 2.000 à 3.000 personnes participent à la phase III du développement d’un vaccin. Pour les vaccins anti-Covid, on dénombre un peu plus de 18.000 personnes dans chaque bras de l’étude (vaccin versus placebo) pour le vaccin Pfizer , quelque 30 000 personnes âgées de 18 à 94 ans pour le vaccin de Moderna et  environ 24 000 personnes enrôlées dans quatre études cliniques menées au Royaume-Uni, au Brésil et en Afrique du Sud pour le vaccin  d’AstraZeneca .

Pour ce dernier vaccin, la plupart des participants avaient entre 18 et 55 ans. Il n’y a pas encore assez de résultats sur les participants de plus de 55 ans pour pouvoir se prononcer sur l’efficacité du vaccin pour ce groupe d’âge.

Vérifié le 26.03.21

L’EMA répond à une série de questions concernant les médicaments – dont les vaccins – qu’elle autorise, et un « résumé des caractéristiques du produit » y est disponible.

Plus d’infos :

Dans des revues scientifiques, par exemple :

Vérifié le 30.11.21

Entre le 18 et le 31 octobre 2021, le risque d’hospitalisation a été réduit respectivement de 88% et de 63% chez les personnes de 18 à 64 ans et de 65 ans et plus entièrement immunisées, par rapport aux personnes non vaccinées du même âge.

Une faible diminution de la protection offerte par les vaccins contre le risque d’hospitalisation a été observée à partir de début octobre 2021 chez les personnes de plus de 65 ans. Globalement, on estime que 30 000 hospitalisations ont été évitées grâce à la vaccination depuis le début de la campagne.

La vaccination protège notamment contre le risque de développer une Covid-19 sévère nécessitant une admission en soins intensifs. Entre le 18 et le 31 octobre 2021, le risque d’admission en USI a été réduit respectivement de 93% et de 75% chez les personnes de 18 à 64 ans et de 65 ans et plus entièrement immunisées, par rapport aux personnes non vaccinées du même âge.

Plus d’infos : dans ce rapport de Sciensano.

Publics particuliers et contre-indications éventuelles

Post-Covid et porteurs sains

Vérifié le 28.06.21

D’un point de vue médical, le CSS recommande de maintenir un schéma complet de vaccination pour les patients ayant contracté le Covid-19, à cause notamment du risque de contamination par le variant Delta. Le vaccin reste efficace contre ce variant, tout en nécessitant un meilleur taux d’anticorps. L’efficacité dans la prévention des hospitalisations est maximale après 2 doses (96% pour le Pfizer et 92% pour l’AZ).

Du point de vue réglementaire pour les voyages cet été 2021, dans la mesure où l’infection a été établie par une PCR positive, le Pass Européen peut être obtenu par les patients ayant été contaminés (PCR positive) et ayant reçu une première dose de vaccin.

Vérifié le 26.03.21

Il n’a pas lieu de doser les anticorps avant de vacciner. Les personnes ayant fait la maladie peuvent être vaccinés (cf. supra).

Vérifié le 26.03.21

Non. Il n’y a pas de contre-indication à vacciner des porteurs sains. Nous ne savons pas actuellement si la vaccination diminuera le portage et la transmission.

Vérifié le 26.03.21

Comme pour d’autres vaccinations, il est préférable de vacciner des personnes en bonne santé, en particulier pour mieux pouvoir interpréter des symptômes qui surviennent dans le décours de la vaccination.

Troubles de l'immunité

Vérifié le 26.03.21

Il n’y pas d’indication particulière ou de contre-indication à l’heure actuelle.

Anaphylaxie

Vérifié le 21.05.21

Les personnes à risque sont celles avec antécédent d’anaphylaxie sévère (pas urticaire ou angioœdème isolé) et/ou d’allergie connue au PEG :  les recommandations européennes et américaines d’allergologie contiennent une liste de 4 questions simples:

  • Avez-vous un antécédent de réaction allergique sévère à un médicament injectable (IV, IM ou SC) ?
  • Avez-vous un antécédent de réaction allergique sévère à un précédent vaccin ?  
  • Avez-vous un antécédent de réaction allergique sévère à d’autres allergène (p. ex. Aliment, venin, latex)
  • Avez-vous un antécédent de réaction allergique sévère au polyethylène-glycol (PEG), un polysorbate ou ou à l’huile de ricin polyoxyle 35 (p. ex., paclitaxel)

Plus d’infos : Si antécédent de choc anaphylactique consécutif à un médicament, le site coronavax liste les allergénes contenus dans les médicaments.

Vérifié le 26.03.21

La réaction anaphylactique (1 cas pour 100.00) avec les vaccins à ARNm est probablement dues aux PEG (poly-ethylène-glycol).

Vérifié le 26.03.21

Le risque d’anaphylaxie est de moins d’un cas (0,8 pour 100.000 vaccinations). Sur base de 41 cas possibles sur 5 millions de vaccinations au Royaume Uni).

Vérifié le 26.03.21

Oui. À évaluer en fonction du type de réaction et de l’identification du composant responsable de la réaction.

Vérifié le 26.03.21

Pas de contre-indication à ce jour.

Vérifié le 14.05.21

Rapide évaluation du patient (respiration, circulation, état mental). Appel du 112. Couché sur le dos les pieds surélevés (sauf si obstacle respiratoire ou vomissements). Injection d’Adrénaline 0,5 mg à répéter toutes les 5 min. si nécessaire.

Plus d’infos : Voir la présentation de la SSMG.

Mise à jour : 26.01.21

  • Les patients ayant présenté une CoViD-19 symptomatique peuvent être vaccinés, au moins 14 j après leur guérison. Dans l’étude avec le Comirnaty® (Pfizer-BioNTech), 545 personnes ayant été malades ont été vaccinées et n’ont pas présenté davantage d’effets secondaires que les autres personnes (EMA).

Plus d’infos : sur le site de l’EMA. Les données sont insuffisantes pour comprendre comment fonctionne le vaccin auprès de personnes ayant déjà présenté la maladie.

Il est possible de reporter la date qui sera proposée dans la convocation pour la vaccination. 

Mise à jour : 18.01.21

Il n’a pas lieu de doser les anticorps avant de vacciner. Les personnes ayant fait la maladie peuvent être vaccinés (cf. supra).

Mise à jour : 18.01.21

Non. Il n’y a pas de contre-indication à vacciner des porteurs sains. Nous ne savons pas actuellement si la vaccination diminuera le portage et la transmission.

Mise à jour : 18.01.21

Comme pour d’autres vaccinations, il est préférable de vacciner des personnes en bonne santé, en particulier pour mieux pouvoir interpréter des symptômes qui surviennent dans le décours de la vaccination.

Allergies

Vérifié le 14.05.21

En théorie, la vaccination est contre-indiquée en cas d’allergie à un des composants du vaccin (composants détaillés ci-dessous). En pratique, il convient d’évaluer la hauteur du risque (stratification). En cas de doute, il est conseillé de référer à un allergologue.

Plus d’infos : Pour la stratification du risque allergique, voir le tableau décisionnel mis au point par le CSS.

Vérifié le 14.05.21

Principalement aux allergies au PEG (poly-éthylène-glycol).

Pour le Comirnaty®, les composants sont :

  • Lipides : ALC – 0315 = bis(2-hexyldécanoate) de ((4-hydroxybutyl)azanediyl)bis(hexane-6,1-diyle) ;
    • ALC – 0159 = 2-[(polyéthylèneglycol)-2000]-N,N-ditétradécylacétamide ;
    • 1,2 – distéaroyl-sn-glycéro-3-phosphocholine ;
    • cholestérol ;
    • phosphate dibasique de sodium dihydraté ;
  • phosphate monobasique de potassium ;
  • chlorure de potassium ;
  • chlorure de sodium ;
  • saccharose

Plus d’infos : dans cet article du BJA.

Vérifié le 14.05.21

Principalement aux allergies au PEG (poly-éthylène-glycol).

Pour le vaccin Moderna, les excipients sont : 

  • Lipid SM-102
  • Cholesterol
  • 1,2-distearoyl-sn-glycero-3-phosphocholine (DSPC)
  • 1,2-Dimyristoyl-rac-glycero-3-methoxypolyethylene glycol-2000 (PEG2000 DMG)
  • Tromethamol
  • Tromethamol hydrochloride
  • Acetic acid
  • Sodium acetate trihydrate
  • Sucrose
  • Water for injections

Vérifié le 14.05.21

Principalement aux allergies au Polysorbate 80.

Pour le vaccin d’AstraZeneca : Le risque d’anaphylaxie est de moins d’un cas (0,8) pour 100.000 vaccinations ( sur base de 41 cas possibles sur 5 millions de vaccinations au Royaume Uni). Les personnes allergiques à l’un des composants du vaccin ne peuvent pas se faire vacciner.

Outre l’adénovirus, ses composants sont :

  • L-histidine ;
  • Chlorhydrate de L-histidine monohydraté ;
  • Chlorure de magnésium hexahydraté ;
  • Polysorbate 80 (E 433) ;
  • Éthanol ;
  • Saccharose ;
  • Chlorure de sodium ;
  • Édétate disodique (dihydraté) ;
  • Eau pour préparations injectables. 

Plus d’infos : sur le site de l’AFMPS.

Vérifié le 26.03.21

Les personnes à risque sont celles avec antécédent d’anaphylaxie sévère (pas urticaire ou angioœdème isolé) et/ou d’allergie connue au PEG:  les recommandations Européennes et Américaines d’allergologie, contiennent une liste de 4 questions simples:

  1. Avez-vous un antécédent de réaction allergique sévère à un médicament injectable (IV, IM ou SC) ?
  2. Avez-vous un antécédent de réaction allergique sévère à un précédent vaccin ?  
  3. Avez-vous un antécédent de réaction allergique sévère à d’autres allergène (p. ex. Aliment, venin, latex)
  4. Avez-vous un antécédent de réaction allergique sévère au polyethylène-glycol (PEG), un polysorbate ou ou à l’huile de ricin polyoxyle 35 (p. ex., paclitaxel)

Plus d’infos : – L’expérience actuelle (au 02/02/21) avec les vaccins à ARNm montre que des personnes avec antécédant d’anaphylaxie sévère n’en présentent pas nécessairement une avec les vaccins anti-Covid. Et que certaines réagissent au vaccin anti-Covid (anaphylaxie sévère). –

Retrouvez les informations concernant les allergies sur le site du CBIP (01/02/21).

Vérifié le 26.03.21

Oui. À évaluer en fonction du type de réaction et de l’identification du composant responsable de la réaction.

Vérifié le 26.03.21

Pas de contre-indication à ce jour.

Coagulation

Vérifié le 08.04.21

Oui. Il faut comprimer plus longtemps (2 minutes) au site de l’injection et la surveillance post-vaccination de 30 minutes doit prendre en compte cet élément.

Plus d’infos : dans ce document du Conseil Supérieur de la Santé.

Grossesse et allaitement

Vérifié le 27.05.21

Oui, le CSS le recommande depuis le 15 avril 2021 avec un vaccin à ARN messager pour toutes les femmes enceintes y compris celles qui auraient reçu une 1ère dose d’un autre vaccin (dans ce cas, une seule dose de vaccin à ARN messager sera administrée). En effet, le risque de Covid grave est majoré pendant la grossesse ainsi que le risque d’accouchement prématuré. Il n’a pas été observé d’effets secondaires importants chez les femmes qui ont été vacccinées alors qu’elles étaient enceintes. La balance bénéfice/risque est nettement positive.

Quand ? La vaccination est recommandée dès le début de la grossesse et préférentiellement avant 7 mois. En effet, après 7 mois, la vaccination risque de n’être pas efficace avant l’accouchement et il est préférable d’éviter qu’une femme enceinte fasse de la fièvre à la suite du vaccin car toute fièvre au 3ème trimestre entraine un petit risque d’accouchement prématuré. Ce risque doit être pesé en fonction du risque de contamination (ex professionnel des soins).

Plus d’infos : sur le site du CSS.

Vérifié le 27.05.21

Pas de contre-indication une fois la vaccination complète réalisée (2 doses).

Vérifié le 14.05.21

Oui. Il n’y a pas d’objection à la vaccination systématisée s’il n’est pas envisageable de postposer la grossesse jusqu’après la 2ème dose du vaccin. Surtout pour les travailleuses de la santé à haut risque d’exposition et/ou présentant des comorbidités. Ces femmes ne sont pas prioritaires

Plus d’infos : sur le site du CSS.

Vérifié le 14.05.21

Oui. Absence de données cliniques disponibles sur le sujet mais la plausibilité d’un effet toxique chez l’enfant allaité est faible, voire inexistante. Toutes les femmes allaitantes peuvent alors être vaccinées, SURTOUT s’il s’agit d’une personne travaillant dans le secteur des soins de santé et/ou présentant des comorbidités. Ces femmes ne sont pas prioritaires.

Plus d’infos : sur le site du CSS.

Moins de 18 ans

Vérifié le 13.07.21

Oui. Les jeunes de 16 et 17 ans sont éligibles pour la vaccination.

Vérifié le 13.07.21

Oui. Les 12-15 ans sans comorbidité peuvent se faire vacciner depuis le 7 juillet. Le bénéfice individuel est toutefois plus faible pour les plus jeunes (12-15) qui sont peu atteints par la maladie. C’est ce qui explique que la vaccination est conditionnée à une information suivie d’une acceptation par le jeune et son/ses parents (formulaire à signer avant la vaccination). Une lettre d’information spécifique leur sera adressée par la Région wallone ou la Cocom à partir du 10 juillet.

Plus d’infos : Résumé de l’avis du CSS : « Il y a des arguments pour et d’autres contre la vaccination des 12-15 ans.

Pour la vaccination des 12-15 :

  • Les enfants (et pas seulement les 12-15), de par leurs nombreux contacts sociaux, sont d’importants vecteurs du virus, notamment pour leurs proches.
  • Les 12-15 peuvent contracter le Covid et développer des complications (covid long et MIS-C (maladie sévère avec inflammation et défaillance d’organes, 1/3000, séjour USI pour 84 enfants en Belgique, mortalité 1 à 2%)).

Contre :

  • Le bénéfice de la vaccination pour l’enfant est limité (les complications du covid sont rares chez les enfants).
  • Le bénéfice de la vaccination de l’enfant sur la pression hospitalière est limitée (les complications du covid sont rares chez les enfants).
  • Effets secondaires post vaccination légers ou modérés plus fréquents mais pas de complications sévères (mais série limitées). Problème des myocardites et péricardites post 2e doses mRNA , très rare (1/100.000 homme de moins de 30 ans d’après les données de la FDA (USA)). » 

Vérifié le 13.07.21

Les 12-15 ans (+/- 3 000) qui ont une ou des co-morbidités spécifiques (Down, maladies chroniques du foie et des reins, transplantations, déficits immunitaires graves, cancers hémathologiques, SIDA ou maladies orphelines) sont éligibles depuis fin juin.

Poids

Vérifié le 26.03.21

Pas de réduction de dose mais adaptation de la longueur de l’aiguille pour l’injection IM dans le deltoïde (pas de modification du lieu d’injection).

Plus d’infos : sur le site du CDC

Effets secondaires

Vérifié le 28.06.21

Les vaccins à ARNm ne rendent pas la peau magnétique. Jean-Michel Dogne et son équipe ont réalisé une petite étude pour invalider cette théorie présente sur les réseaux sociaux. L’inflammation de la peau au niveau de l’injection peut effectivement rendre la peau adhérente localement (pendant près d une semaine) mais en aucun cas magnétique. Les sceptiques pourront vérifier au moyen d’une boussole.

Vérifié le 07.04.21

L’AFMPS publie chaque semaine les chiffres-clés des effets secondaires : jusqu’au 25 mars 2021 inclus, 977 861 personnes ont reçu au moins une dose d’un vaccin contre la Covid-19 et 8 443 rapports d’effets indésirables ont été notifiés via le formulaire de notification en ligne pour les vaccins contre la COVID-19.

Parmi ces rapports, 2 449 ont été traités et enregistrés dans la base de données européenne de pharmacovigilance EudraVigilance. Parmi les effets indésirables enregistrés dans EudraVigilance, la grande majorité était de la fièvre, des douleurs musculaires, un malaise et des réactions au point d’injection. Ces réactions sont des effets indésirables connus et sont décrits dans la notice. Elles sont normales et indiquent une activation du système immunitaire. Elles disparaissent généralement après environ deux jours.

Avec les vaccins à ARNm (Pfizer/BioNTech et Moderna), ces effets indésirables ont été plus fréquemment signalés après l’administration de la deuxième dose, tandis qu’avec le vaccin AstraZeneca, ils ont été plus fréquemment signalés avec la première dose.

  • 1 307 rapports sont graves. La grande majorité de ces rapports sont considérés comme graves en raison d’une incapacité de travail temporaire ou de l’impossibilité de quitter la maison à cause de la fièvre, de douleurs musculaires, d’un malaise et de réactions au point d’injection.
  • 63 rapports sont des décès. Aucun lien de causalité formel avec un vaccin contre la Covid-19 n’a été établi à ce jour. Il n’y a pas de tableau clinique commun (situations médicales différentes) et les délais entre l’administration et le décès diffèrent.

Vérifié le 26.03.21

L’ARNm qui parvient dans les cellules humaines pour y provoquer la synthèse de la protéine spike est ensuite rapidement détruit. Il ne peut pénétrer dans le noyau des cellules.

Plus d’infos : il existe une probabilité infime (théorique en fait) qu’un ARNm puisse être rétro-codé en ADN. Et même s’il l’était, et qu’il parvenait en plus à s’insérer dans l’ADN du noyau, la modification aurait très peu de risque d’avoir un effet. Tous des événements hautement improbables. Voir cette vidéo, à partir de 8’40’’.

Vérifié le 26.03.21

C’est ce qui a été observé à la phase 1 d’un vaccin dont le développement a été abandonné en Australie. Ce n’est pas le cas des vaccins actuellement autorisés sur le marché européen.

Plus d’infos : Sur cet article de l’Echo.

Vérifié le 26.03.21

Il n’y a pas de donnée à ce sujet à l’heure actuelle ; et pas d’inquiétude particulière non plus. La surveillance des effets secondaires potentiels des vaccins se fait comme pour tout nouveau médicament, puisque les effets à long terme n’ont pas encore pu être étudiés.

Vérifié le 26.03.21

Oui car cela permet de les quantifier, de préciser leur fréquence. L’AFMPS les traite et sélectionne ceux qui sont enregistrés dans la base de données européenne de pharmacovigilance EudraVigilance. Au 1er mars, 4 090 rapports d’effets indésirables ont été notifiés via le formulaire de notification en ligne pour les vaccins contre la Covid-19. Parmi ces rapports, 1 361 ont été traités et enregistrés dans la base de données européenne de pharmacovigilance EudraVigilance.

Vérifié le 26.03.21

Les vaccins disposent d’une autorisation de mise sur le marché conditionnelle mais qui est tout de même une autorisation. Si les firmes n’ont pas caché de données, il n’y a pas de responsabilité de leur part. Il importe de poursuivre la surveillance et la notification des effets secondaires qui pourraient se révéler à partir de maintenant, comme pour tout autre médicament.

Plus d’infos : dans cet extrait de notre webinaire du 5/01/2021

Vérifié le 26.03.21

Cela correspond au risque de faire la maladie dans sa forme grave, qui est extrêmement réduit grâce au vaccin.

Vérifié le 26.03.21

Il n’y a pas d’argument pour un interaction entre cette fonction et le mécanisme du vaccin à ARNm, avec production de la protéine S virale qui déclenche la réaction immunitaire et ensuite une destruction assez rapide de l’ARNm. Cela doit bien sûr faire partie de la surveillance d’application dans les prochains mois/années, comme pour tout nouveau médicament.

Vérifié le 26.03.21

Le 07 avril 2021, l’EMA a signalé la survenue d’effets secondaires très rares (combinaison d’une réduction du nombre de plaquettes et de thromboses profondes graves) jusqu’à 14 jours après l’administration de ce vaccin, en particulier chez des personnes jeunes (100 cas sur 25 millions de vaccinations). Pour les plus de 55ans en Belgique, le risque théorique calculé est de 1,4 cas sur 700 000 personnes vaccinées. Compte tenu de la diminution significative des risques d’hospitalisation et de décès dans cette tranche d’âge, ce risque est considéré comme acceptable.

Physiopathologie

Vérifié le 26.03.21

L’ARN n’entre pas dans le noyau des cellules, c’est pourquoi les vecteurs viraux prenant comme point de départ des virus à ADN (poxvirus ou adénovirus) ont été remplacés par des vecteurs viraux ARN (comme le virus de la stomatite vésiculaire (VSV) utilisé pour le vaccin anti-Ebola).

Vérifié le 26.03.21

Il contient des brins d’ARNm codant pour une protéine du virus (ici du virus SRAS-CoV2, la protéine Spike, celle qui lui permet de s’accrocher aux récepteurs ACE pour pénétrer dans les cellules). Dans les cellules humaines, cet ARNm code pour la production de la protéine virale, puis est détruit. La protéine virale est exprimée hors de la cellule et déclenche une réaction immunitaire qui la neutralise.

Plus d’infos : sur cette vidéo pédagogique expliquant les différents types de vaccins.

Vérifié le 26.03.21

Non. L’adjuvant n’est nécessaire que dans les vaccins protéiques.

Vérifié le 26.03.21

Une enveloppe lipidique pour ne pas que l’ARNm soit dégradé avant d’arriver à destination.

Vérifié le 26.03.21

Elle est intégrée à la paroi de la cellule où entre l’ARNm.

Vérifié le 26.03.21

La réponse immunitaire induite par un vaccin à ARNm est humorale (lymphocytes B) et cellulaire (lymphocytes T).

Plus d’infos : Sur ce site québecois.

Traitements contre la Covid-19

Vérifié le 30.11.21

À l’heure actuelle, il existe différents types de traitements qui ont montré leur efficacité contre la Covid-19 :

  • traitement des symptômes ou conséquences de l’infection virale (anticoagulation, corticostéroïdes), à utiliser dans certains cas. À ce sujet, vous pouvez consulter la fiche réalisée en collaboration avec le KCE pour le traitement à domicile.
  • traitements plus spécifiques, comme les anticorps monoclonaux. Ils permettent de limiter la propagation de l’infection en neutralisant le virus. Jusque-là réservé aux patients en soins intensifs, il existe maintenant une association d’anticorps monoclonaux qui peut concerner les patients ambulatoires : le Regeneron (association de casirivimab et imdevimab – appelé REGN-Cov2 à l’EMA).

Les médecins généralistes peuvent référer en milieu hospitalier les patients éligibles pour bénéficier de ce traitement.

Anticorps monoclonaux

Vérifié le 30.11.21

En bref, il s’agit des patients de plus de 12 ans non oxygéno-requérants, à risque de Covid sévère et séronégatifs. Pour les critères spécifiques, voir la question suivante.

Plus d’infos : sur notre fiche pratique.

Vérifié le 30.11.21

CRITÈRE 1 – INFECTION COVID-19 NON SÉVÈRE RÉCENTE, CONFIRMÉE :

  • Patient de plus de 12 ans ;
  • PCR ou test antigénique positif de moins de 5 jours ;
  • Maladie de sévérité légère à moyenne ;
  • Début des symptômes datant de moins de 10 jours ;
  • Consentement au traitement après information : écrit dans le dossier médical du patient.

Si tous ces critères sont rencontrés, on peut passer au critère 2.

CRITÈRE 2 – FACTEUR DE RISQUE DE COVID GRAVE :

  • Immunosuppression (pour la liste, voir notre synthèse) : référer à l’infectiologue ou l’interniste de l’hôpital le plus proche en listant les différents critères passés en revue (dont les dates de début de symptômes et de test) SANS PASSER PAR L’ETAPE 3 !
  • Au moins un facteur de comorbidité (pour la liste, voir notre synthèse) : passer au critère 3.

CRITÈRE 3 – SÉROLOGIE

Il est nécessaire de vérifier la sérologie anti-Covid (Ig G spike protéine) pour les patients avec au moins un facteur de comorbidité. Pour rappel, les patients immunodéprimés peuvent être envoyés directement, sans passer par cette étape :

  • Sérologie Positive : non éligible.
  • Sérologie Négative ou très faible : référer à l’infectiologue ou l’interniste de l’hôpital le plus proche en listant les différents critères passés en revue (dont les dates de début de symptômes et de test).

Vérifié le 30.11.21

Si le médecin traitant pense qu’un patient est éligible pour suivre un traitement de Regeneron, vous pouvez le référer à l’infectiologue ou l’interniste de l’hôpital le plus proche en fournissant différentes informations :

  • La liste des critères passés en revue;
  • La date du début des symptômes;
  • La date du test positif;
  • La sérologie si nécessaire.

Tests et quarantaine

Autotests

Vérifié le 01.12.21

Les personnes sans symptômes qui ne doivent donc pas se rendre chez le médecin, qui font un autotest afin de ne pas infecter leur entourage et dont le test est positif peuvent demander un code par le biais du tracing (02/214 19 19) afin de faire réaliser gratuitement un test PCR.

Les tests antigéniques rapides (TRAG)

Vérifié le 21.05.21

Elle n’a pas d’influence. Les antigènes (viraux) seront détectés si la personne vaccinée est porteuse de virus, ce qui est toujours posible. C’est pourquoi elle doit se faire tester selon les règles (voyages, clusters, etc.).

Vérifié le 27.03.21

Au cabinet, pour les patients présentant des symptômes évocateurs de Covid-19 depuis moins de 5 jours. Et en cas de clusters (entreprises, écoles, etc.) pour tout le monde (contacts à haut et faible risque). Dans ce cas remplir le eForm 4. Ce test détecte la présence de protéines virales (antigènes). Il est nettement moins sensible que la PCR.

Plus d’infos :

Avantage : réponse rapide, meilleure acceptabilité ea pour les tests nasaux (2 cm). /!\ certains tests doivent être réalisés sur frottis naso- ou oro-pharyngé (profond !).

Vérifié le 28.03.21

C’est vraiment positif (bonne spécificité).

Vérifié le 29.03.21

Il n’est pas possible de se prononcer, car il faut se méfier des nombreux faux négatifs. Et particulièrement en période de prévalence haute (HRC, clusters, nombre important de contaminations…). Dans ce cas, réaliser une PCR (avec prélèvement profond !).

Plus d’infos : Il faut tenir compte de la probabilité pré-test ET de la sensibilité du test pour évaluer sa fiabilité : si le contexte épidémiologique et clinique plaide en faveur d’une infection, un test négatif est très probablement un faux négatif. Voir le calculateur du BMJC’est un message difficile à faire passer auprès des patients, qui considèrent qu’un test « dit la vérité »… ce qui est loin d’être le cas, surtout en cas de test négatif !!

Vérifié le 28.03.21

Oui. Les codes 554875 et 554890 (matériel + analyse et reporting, respectivement 8€ et 8,72 €) peuvent être facturés en plus d’une consultation ou d’une visite UNIQUEMENT si la personne est symptomatique depuis moins de 5 jours ou si contact à faible risque dans un cluster. Le code 554912 (prélèvement, qui inclut les frais de personnel, ne peut être facturé avec une consultation ou une visite).

Dans les autres cas, (symptomes > 5j, HRC, retour zone rouge), il faut réaliser une PCR.

Vérifié le 28.03.21

Chez votre revendeur habituel de matéreil médical. Vérifiez si le test a été validé par l’AFMPS.

Vérifié le 28.03.21

Le site de l’AFMPS reprend les tests validés.

Vérifié le 28.03.21

Oui. Sur frottis naso-pharyngé (profond), sur frottis nasal (2cm), narines antérieures, etc. : cela influe fort sur l’acceptabilité et la facilité/rapidité de réalisation au cabinet.

Vérifié le 28.03.21

eForm si demandé au laboratoire ou par un médecin généraliste.

Les tests PCR

Vérifié le 21.05.21

Elle n’a pas d’influence. Une personne vaccinée peut encore être porteuse de virus, c’est pourquoi elle doit se faire tester selon les règles recommandées.

Vérifié le 27.03.21

Patients symptomatiques (ea > 5j), HRC, retour zone rouge, entrée en collectivité ou avant hospitalisation… (cf eForm)

Vérifié le 28.03.21

C’est vraiment positif (très bonne spécificité). Ce n’est pas la peine de retester pour vérifier ! On risque un faux négatif, il y en a bcp (cf. infra).

Vérifié le 30.03.21

Se méfier des faux négatifs, nombreux, ea en fonction de la façon de faire le prélèvement. Et particulièrement si prévalence haute (contexte épidémiologique, HRC, clusters…). Si on suspecte un faux négatif, il faut le considérer comme positif (= overrulling) et appliquer les procédures comme pour un test positif (quarantaine, isolement et test des HRC).

Plus d’infos : Il faut tenir compte de la probabilité pré-test ET de la sensibilité du test pour évaluer sa fiabilité : si le contexte épidémiologique et clinique plaide en faveur d’une infection, un test négatif est très probablement un faux négatif. Voir le calculateur du BMJC’est un message difficile à faire passer auprès des patients, qui considèrent qu’un test « dit la vérité »… ce qui est loin d’être le cas, surtout en cas de test négatif !!

Autre

Vérifié le 28.06.21

Oui si elles sont symptomatiques ou HRC (High Risk contact) : la protection vaccinale n’est pas totale (en particulier contre les nouveaux variants). Cependant, chez les personnes vaccinées, si le test à J1 est négatif, la quarantaine s’arrête.

Plus d’infos : Sur le site de Sciensano.

Vérifié le 27.03.21

Chez un patient présentant des symptômes atypiques, pour réaliser un diagnostic différentiel. Dans ce cas, le test sérologique doit se faire au moins 14 jours après le début des symptômes. Les sérologies peuvent donner des résultats très différents d’un labo à l’autre et sont d’une manière générale peu fiables.

Plus d’infos : sur le site de l’Inami. 

Vérifié le 28.03.21

Si les symptômes sont présents depuis moins de 5 jours, un test rapide peut être utilisé : acceptabilité pour le patient, recommandations claires et immédiates pour le patient.

Vérifié le 28.03.21

D’autres virus circulent en ce printemps, mais seul un test peut permettre de distinguer la Covid pour les symtômes peu spécifiques (rhinite, etc.) /!\ à la tranche d’âge, d’autre virus sont plus fréquents chez les enfants (RSV, adeno…).

Vérifié le 28.03.21

Oui, 10 jours, selon la même procédure que celle actuellement décrite sur le site de Sciensano.

Vérifié le 28.03.21

Parce qu’il faut 10 jours de quarantaine après un contact à haut risque, et que si un enfant PCR+ ne peut être isolé, le dernier contact à haut risque pour les autres membres de la famille est le 10e jour après le test du cas index. Si un autre membre de la famille est testé positif ou développe des symptômes, le même calcul recommence à partir de son isolement ou (si impossible), 10 j après son test ou le début de ses symptômes.

Plus d’infos : Ce schéma permet de visualiser (et d’exliquer aux patients.

Prise en charge des patients à domicile

Surveillance d'un nouveau cas Covid à domicile

Vérifié le 14.05.21

Une surveillance des paramètres (TA, RR, saturation) doit pouvoir être effectuée au moins 3x / j soit par un soignant soit par un porche qui y a été formé.

Plus d’infos : sur l’algorithme du KCE.

Vérifié le 14.05.21

Une thromboprophylaxie est à évaluer si patient alité. Une oxygénothérapie en fonction de la saturaion en oxygène. Du paracatamol pour la fièvre et les douleurs. Corticoïdes uniquement si hypoxémie oxygéno-requérante.

Plus d’infos : sur l’algorithme du KCE.

Vérifié le 14.05.21

Uniquement en cas d’hypoxémie oxygéno-requérante.

Plus d’infos : L’algorithme du KCE précise ces notions.

Vérifié le 14.05.21

Il n’y en a pas, car il n’y a pas d’effet démontré sur l’évolution de la Covid.

Plus d’infos : Sur l’article du CBIP (MàJ mars 2021).

Vérifié le 14.05.21

Il n’y en a pas, car il n’y a pas d’effet démontré sur l’évolution de la Covid.

Plus d’infos : Efficace invitro, pas d’efficacité clinique démontrée et risques d’effet secondaires graves. Voir l’article du CBIP.

Vérifié le 14.05.21

Il n’y en a pas, car il n’y a pas d’effet démontré sur l’évolution de la Covid.

Plus d’infos : sur l’article du CBIP : arrêt prématuré d’une étude car inefficacité de la colchicine

Vérifié le 14.05.21

Aucune. L’hydrochloroquine aurait montré un effet sur la diminution de mortalité pour les patietns hospitalisés. Elle est aujourd’hui réservée aux essais cliniques en milieu hospitalier.

Plus d’infos : dans cet article sur le site de Sciensano

Vérifié le 14.05.21

Le texte paru dans le BMJ ce 12/04 est une annonce d’un résultat potentiellement intéressant sur la durée de récupération lors d’un épisode de Covid soigné à domicile. Nous attendons la publication de l’article et les chiffres précis pour évaluer l’effet et la sécurité du traitement. Il n’y a pas d’effet sur une diminution du taux d’hospitalisation.

Vérifié le 14.05.21

Une décompensation respiratoire (mieux évaluée par le RR que par la SaO²), une décompensation hémodynamique (TA< 100 mmHg), un état de conscience altéré, une déshydratation…

Plus d’infos : L’algorithme du KCE précise ces notions.

Retour post-hospitalisation d'un patient oxygéno-dépendant

Vérifié le 14.05.21

La corticothérapie. Le remdésivir est autorisé par l’EMA. Il a montré une efficacité sur le temps de récupération chez les patients hospitalisés et oxygéno-dépendants (mais pas dans les formes sévères de patients intubés ou sous ECMO). Des études sont en cours avec des antigènes monoclonaux (plusieurs médicaments en cours de développement) et des immunomodulateurs.

Plus d’infos : Voir le site de l’EMA pour les médicaments en cours de développement.