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Les délais avant l’injection de la dose booster ont été revu à la baisse, sans conséquence sur la protection. L’objectif ? Donner un coup d’accélérateur à la campagne de vaccination.
[Mise à jour 30.12.21]
Le 27 novembre dernier, la CIM Santé Publique annonçait que toutes les personnes de 18 ans et plus pouvaient désormais recevoir leur dose booster. Les invitations étaient lancées en Wallonie (avec la possibilité de s’inscrire sur une liste d’attente), tandis que Bruxelles ouvrait ses plages horaires à toutes les personnes éligibles qui respectaient les délais d’injection (via Bruvax). Aujourd’hui, certains délais ont été revus à la baisse. L’objectif ? Donner un coup d’accélérateur à la campagne de vaccination. Depuis mi-décembre, les délais entre le schéma vaccinal de base et la dose booster sont les suivants :
Pour rappel, la dose booster est administrée avec un vaccin à ARNm, peu importe le vaccin utilisé pour les premières injections. Les personnes immunodéprimées ou âgées de 85 ans ou plus recevront exclusivement une dose de Pfizer. Toutes les autres personnes recevront soit une dose de Pfizer soit une demi-dose de Moderna.
À noter que, d’après la UK Health Security Agency, la vaccination 2 doses (AZ ou Pfizer) n’offre quasi plus aucune protection contre l’infection symptomatique par l’Omicron 20-24 semaines après la 2e dose. La dose booster est indispensable et devient urgente pour lutter contre les nouvelles formes que prend l’épidémie (voir notre communiqué de presse à ce sujet). À titre d’exemple, le document anglais cité ci-dessus offre plusieurs autres informations :
Plus que jamais, il est urgent que toutes les personnes éligibles reçoivent leur dose booster le plus rapidement possible.
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