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Une bonne aération des espaces intérieurs constitue une barrière supplémentaire contre la propagation de la Covid-19. Dans cette optique, utiliser des capteurs de CO2 permet d’avoir une vue sur la situation en temps réel dans le cabinet.
En hiver, la question de la ventilation des bâtiments est particulièrement importante pour diminuer le risque de la propagation de la Covid-19 par les aérosols. C’est pourquoi, en novembre dernier, le Conseil Supérieur de la Santé (CSS) a émis un avis (à consulter ici) concernant les recommandations relatives à la ventilation des bâtiments. Si celui-ci ne prend explicitement pas en compte les hôpitaux et les institutions de soins, nous pensons qu’il peut quand même être pertinent de s’y référer en ce qui concerne les cabinets médicaux. Dans un contexte ou le variant Omicron s’impose de plus en plus, il est important de ne pas perdre de vue l’importance d’une bonne aération de votre zone de travail.
Pour diminuer le risque de concentration de virus dans les locaux intérieurs, la première recommandation donnée par le REHVA consiste à renouveler à 100% l’air intérieur en aérant. Ceci, afin d’éviter l’accumulation de particules virales dans celle-ci, par renouvellement de l’air.
Pour vérifier à quel point votre cabinet en a besoin, il est possible d’installer des capteurs de CO2. Attention, ils ne se valent pas tous ! Afin d’y voir plus clair, la taskforce ventilation du Commissariat Corona a publié ce guide sur « le choix et l’utilisation de capteurs CO2 dans le contexte du Covid-19 ». Il a également émis des recommandations pour la mise en pratique et le contrôle de la ventilation et de la qualité de l’air intérieur dans le contexte de la pandémie de COVID-19 (à consulter ici).
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